« Il faut voir la musique et écouter la danse » : dans sa nouvelle création
Twenty-Seven perspectives, la chorégraphe et directrice du Centre
chorégraphique national d'Orléans, Maud Le Pladec fait siens ces propos du
grand George Balanchine.

Au regard de ses pièces précédentes, la musique est la clé de voûte de sa recherche artistique, entretenant avec la danse des rapports tant frictionnels que fusionnels. Mais ici, elle envisage cette création comme une page blanche, une mise en perspective de son travail. Alors quelle place la musique occupe-t-elle dans ce nouveau départ ?

Maud Le Pladec s'inspire de la recherche sur la perception du plasticien Rémy
Zaugg qui - à partir d'un tableau de Cézanne - en a livré vingt-sept études
perceptives. Elle prend comme œuvre de référence la Symphonie inachevée
de Schubert, dont le compositeur Pete Harden, propose une version originale et inédite. Il décortique et analyse la partition afin d'en extraire une série de réinterprétations subjectives et fragmentaires.

Agis par cette partition fantôme qui fait vibrer la danse, la décuple, la déchire, les corps se lancent dans une exploration frénétique de l'espace.

Production Centre chorégraphique national d'Orléans
Coproduction (en cours) Chaillot-Théâtre national de la danse, Festival Montpellier Danse 2018, Festival NEXT/Shouwburg Kortrijk & Le Phénix-Scène nationale de Valenciennes pôle européen de création, CDCN La Briqueterie-Biennale du Val de Marne, MC2: Grenoble
Résidence de création au Théâtre d'Orléans en collaboration avec la Scène nationale